La grotte Jeanne à Jemelle

 

Nous sommes en 1966, au début du camp d’été de la S.S.N. à Jemelle.
Depuis deux ans, les Ets L. Lhoist effectuent des travaux (terrassements, tirs…) dans le coteau bordant la Wamme face au village.
A la fin de 1965, deux petites grottes dénommées « Petite » et « Grande Grotte du Thier » ont été victimes de ces travaux…

Le 17 juillet 1960, Marcel Collignon et Max Delpierre se baladent à travers le chantier à la recherche d’ouvertures de galeries pouvant être en relation avec les grottes disparues.
Ils découvrent ainsi un petit trou de 15 centimètres de diamètre à travers lequel ils entrevoient un vide.
L’entrée est vite dégagée et les spéléos commencent l’exploration d’une petite cavité qui sera baptisée grotte Jeanne, du prénom de l’épouse du président de la S.S.N. dont c’était l’anniversaire ce jour-là.

Dans les jours et mois qui suivent la grotte est explorée en tous sens.
Au fond, il y a une salle dont le point bas est occupé par un lac aux bords fort boueux, présentant l’aspect d’un siphon.
La grotte est concrétionnée. La pièce maîtresse est une stalagmite bipode d’un mètre de hauteur.

La grotte Jeanne est très proche de la grotte de On et se développe parallèlement à celle-ci.
Elle subira le même sort que sa grande voisine…

JeanneJemelle1966z