Dès 1949, des spéléos du groupe qui va devenir la Société Spéléo de Namur entreprennent des tentatives de désobstruction dans les campagnes de Sclayn et Bonneville, au chantoir de Chaudin et dans le Fond des Vaux…
Jusqu’en 1971, ils ont été très actifs à cet endroit sous l’impulsion de Léopold Egon et plusieurs découvertes marquantes ont été effectuées. La première a été la grotte Saint Paul.
Léopold a relaté lui-même la découverte…
A Noël de 1949 et au début de 1950, le jour de la Saint Paul, M. Peeters, E. Dubois, P. Burton et moi, découvrons une nouvelle ouverture dans le bois au-dessus de la carrière et au-dessus des deux grottes de l’Ours et de l’Escalade.
Une longue voûte de 1,20 mètres environ au niveau du sol est murée par un entassement de blocs calcaires rangés en mur. M. Peeters se glisse sous la voûte et déblaie un passage.
Dans les déblais, je récolte la mandibule supérieure d’une mâchoire humaine.
Cette grotte sera dénommée grotte Saint Paul.
Par la suite, nous poursuivrons le dégagement de cette cavité aidés par la S.S.N. et conseillés notamment par Monsieur Hamal Nandrin qui est venu sur place et aussi par Monsieur Angelroth de Namur et par L. Eloy.
Dans les années qui suivirent, cette petite grotte et les autres, désobstruées à Sclayn, ont fait l’objet de fouilles qui amenèrent des découvertes intéressantes : ossements d’animaux, ossements humains, matériel et traces de foyers…
Cependant ces chantiers de fouilles qui n’étaient pas, à l’époque, protégés comme ils le seraient aujourd’hui, ont été victimes de pillages réguliers et puis, de convoitises locales.
