L’aven du Bonnet à Tharaux dans le Gard (France)

Entre le 18 février 2007 et le 21 juillet 2009, il a fallu 26 journées de désob et d’explo, sous l’impulsion de Gérald Fanuel, Anne Gallez et Jean Berthet principalement, pour écrire le mot « fin » sur la dernière page de cette belle histoire.
Une quinzaine de spéléos différents sont venus jouer là, à l’une ou l’autre occasion, pour participer à cette anti-explo, à cette partie de plaisir intense consistant à casser du caillou dans la garrigue, qui a quand-même débouché sur la découverte d’une assez jolie cavité…
Ainsi, la petite cheminée quasi verticale de 30 cm de diamètre parcourrue par un léger courant d’air a été mise à gabarit sur 7 mètres pour déboucher en haut d’une grande salle décorée, comme il se doit dans cette région, et descendant en gradin.
En bas, un rapide élargissement d’une fenêtre donnant sur la margelle d’un beau puits a permis de mettre les pieds dans un grand gour entièrement suspendu à une dizaine mètres du fond du puits de 32 mètres et contenant… 8 à 10 tonnes d’eau. Ça, c’est moins habituel !
L’ami Bernard Magos qui est sans conteste le « parrain » de cette aventure, nous a fait le plaisir d’une visite sous terre qui a amené la découverte du petit réseau latéral.

L’aven du Bonnet n’est pas un trou gigantesque, mais il présente toute la panoplie du concrétionnement local : fistuleuses, colonnes, disques, sabres, excentriques, ailes de papillon, dents de cochon, hydromagnésite, aragonite, etc. Le tout est soit bien coloré (blanc, ocre, orange, mauve ou rose…) soit simplement translucide comme de la glace !

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